BIBLIOGRAPHIE

Rappel : un double-clic dans la page provoque un retour vers le haut de page.

Copyright © Carraud-Baudry, 2001-2020 


HISTOIRE ; CIVILISATION CELTIQUE, AUTRES CIVILISATIONS ANCIENNES ; RELIGION (GÉNÉRALITÉS, DRUIDISME, AUTRES MYTHOLOGIES, MONOTHÉISME, CATHOLICISME) ; TRADITION OCCIDENTALE, FOLKLORE



ASSOULINE, Pierre. Lourdes - Histoire d'Eau. Paris : Alain Moreau, 1980.


Appréciation globale : BIEN.

Lectorat (selon nous) : lecteurs motivés.


Commentaires — « Lourdes est un théâtre permanent dont les coulisses valent bien la scène… » (extrait de la quatrième de converture).


BELMONT, Nicole. Paroles païennes - Mythe et Folklore. Paris : Imago, 1986.


Appréciation globale : EXCELLENT.

Lectorat (selon nous) : lecteurs très motivés.


Commentaires — « Fontenelle, les frères Grimm, l'Académie celtique, Max Müller, les anthropologues anglais Tylor et Lang, Saintyves — par une histoire de doctrine mal connues, mais dont l'influence reste vive, Nicole Belmont montre comment la culture savante chercha, et cherche encore, à s'expliquer l'énigmatique « savoir populaire ». Au terme de son enquête, l'auteur précise la nature de ce « savoir » et assigne au folklore sa place spécifique au sein des sciences de l'homme. » (extrait de la quatrième de couverture).


BENOIST, Alain de (présentés par). Les Traditions d'Europe. Arpajon : Le Labyrinthe, 1982-1996.


Appréciation globale : EXCELLENT.

Lectorat (selon nous) : lecteurs très motivés.


Commentaires — Une compilation en fac-similé d'un certain nombre d'exemplaires du bulletin de liaison GRECE-Traditions réalisés à partir de septembre 1975.
On peut trouver aujourd'hui la présentation de l'ouvrage quelque peu déroutante : en effet le bulletin était tapé à la machine à écrire, et l'éditeur n'a pas éprouvé le besoin, ou n'a pas eu les moyens, d'en élaborer une présentation plus sophistiquée. La lecture en est de ce fait parfois un peu laborieuse. Mais cet ouvrage trop méconnu constitue une véritable mine de renseignements très précieux ! Voilà des pages à lire d'un trait, si vous le pouvez, ou à consulter par de courtes lectures (ce à quoi il se prête tout particulièrement).


BOYER, Régis. La Mort chez les anciens Scandinaves. Paris : Les Belles Lettres, 1994. (Coll. Vérité des Mythes).


Appréciation globale : EXCELLENT.

Lectorat (selon nous) : lecteurs très motivés.


Commentaires — Voici tout d'abord deux extraits de la quatrième de couverture :
« L'essai que voici a privilégié la citation de textes nombreux et expressifs afin de couper court à trop de rêveries (sur le Ragnarök, par exemple) et aussi de faire valoir la qualité et la richesse d'une civilisation encore trop méconnue chez nous. »
« Régis Boyer est professeur de langues, littératures et civilisation scandinaves à l'Université de Paris-Sorbonne et Directeur de l'Institut d'études scandinaves en la même université. Il est l'auteur de nombreux ouvrages et traductions du scandinave, notamment du vieux norois. »
 
Précisons ensuite qu'une vingtaine de pages du chapitre V sont consacrées à un commentaire et à une traduction de la célèbre relation d'Ibn Fadhlân concernant les funérailles d'un chef viking :
« Par chance nous disposons touchant les questions qui nous préocupent dans le présent livre, d'un texte absolument extraordinaire que nous allons regarder de très près car il nous permettra de rassembler la plupart des vues qui ont été exposées ici. Il s'agit de la relation que fit, en 922, l'Arabe Ibn Fadlân, d'un enterrement d'un chef « rus » sur les bords de la Volga. » (p. 181).


BREKILIEN, Yann. La Mythologie celtique. Monaco : Éditions du Rocher, 1993. (Coll. Brocéliande).


Appréciation globale : BIEN.

Lectorat (selon nous) : lecteurs intéressés.


Commentaires — « Par un curieux paradoxe, les citoyens de l'hexagone connaissent infiniment mieux les mythes grecs et latins que ceux de leurs propres ancêtres : désormais ils vont pouvoir parler en connaissance de cause de Teutatès, de Cernunos, de Belenos, d'Ésus, ou d'Épona et comprendre ce qu'ils représentent. » (extrait de la quatrième de couverture).


BREUIL, Paul du. Histoire de la Religion et de la Philosophie zoroastriennes. Monaco : Rocher, 1984. (Coll. Gnose).


Appréciation globale : TRÈS BIEN.

Lectorat (selon nous) : lecteurs très motivés.


Commentaires — Une présentation du zoroastrisme, religion de l'ancienne Perse, issue d'une réforme religieuse due à un certain Zoroastre (ou Zarathoustra) plus complète que celle d'un précédent ouvrage par le même auteur.


BREUIL, Paul du. Le Zoroastrisme. Paris : Presses Universitaires de France, 1982. (Coll. Que sais-je ?).


Appréciation globale : TRÈS BIEN.

Lectorat (selon nous) : lecteurs très motivés.


Commentaires — Une présentation sobre et concise du zoroastrisme, religion de l'ancienne Perse, issue d'une réforme religieuse due à un certain Zoroastre (ou Zarathoustra).


CÉSAR, Jules. La Guerre des Gaules. (Chez différents éditeurs).


Appréciation globale : EXCELLENT.

Lectorat (selon nous) : lecteurs motivés.


Commentaires — Le plus long texte antique consacré aux Celtes, universellement reconnu pour sa valeur, tant historique que littéraire.
Bossuet a pu écrire, dans son « Oraison funèbre d'Henriette de France » : « Un homme s'est rencontré, d'une profondeur d'esprit incroyable, hypocrite raffiné autant qu'habile politique, capable de tout entreprendre et de tout cacher, également actif et infatigable dans la paix et dans la guerre, qui ne laissait rien à la fortune de ce qu'il pouvait lui ôter, par conseil et par prévoyance ; mais au reste si vigilant et si prêt à tout qu'il n'a jamais manqué les occasions qu'elle lui a présentées ; enfin, un de ces esprits remuants et audacieux qui semblent être nés pour changer le monde. ». Ce texte que cite Germaine Roussel dans son introduction à « La guerre des gaules », (U.G.E., 1964 ; collection 10-18), concerne en fait Oliver Cromwell (Huntingdon,1599 – Londres, 1658) ; mais Germaine Roussel estime, tout à fait pertinemment à ce qu'il nous semble, qu'il peut également concerner Jules César (Caius Julius Caesar — Rome, -101 – id., -44).
N.B. : Henriette de France fut l'épouse du roi Charles Ier d'Angleterre que Cromwell fit condamner à mort en 1649.
 
Vous voilà prévenu ! Si vous lisez, ou relisez cet ouvrage, La Guerre des Gaules, ayez toujours présent à l'esprit qu'il s'agit d'un texte dicté par César, à l'intention de ses compatriotes, à destination du peuple romain ; qu'il, lui le grand homme, informa ainsi de ses exploits, des difficultés rencontrées et surmontées, pour les accomplir.
C'était un texte à visée politique, essentiellement à visée de politique intérieure, plus qu'un témoignage ; et certainement pas un texte strictement scientifique, ethnologique. Il s'agit, à l'époque de sa rédaction, plus de « propagande » que d'« information ».


ELIADE, Mircea. Traité d'Histoire des Religions. Paris : Payot, 1975 (1964, 1974…). (Coll. Payothèque).


Appréciation globale : EXCELLENT.

Lectorat (selon nous) : lecteurs très motivés.


Commentaires — Un classique du genre, une somme, une synthèse. Archéologie, philologie. Les symboles et les mythes. La distinction du sacré et du profane…


GUYONVARC'H, Christian-J. Magie, Médecine et Divination chez les Celtes. Paris : Payot, 1997. (Coll. Bibliothèque scientifique Payot).


Appréciation globale : EXCELLENT.

Lectorat (selon nous) : lecteurs très motivés.


Commentaires — « Il était temps de rappeler que les druides ont été, certes de grands magiciens, mais que la magie n'était pas l'essentiel de leurs activités et de leurs capacités. Après la christianisation de l'Irlande au Ve siècle de notre ère, la magie n'est plus que la partie résiduelle de la tradition celtique, suivant une loi commune à toutes les traditions disparues. » (extrait de la quatrième de couverture).


HAUDRY, Jean. Les Indo-Européens. Paris : Presses Universitaires de France, 1981-1992. (Coll. Que sais-je ?).


Appréciation globale : BIEN.

Lectorat (selon nous) : lecteurs intéressés.


Commentaires — Les Celtes sont l'un des peuples de la mouvance indo-européenne. (Cent vingt-cinq pages environ).


HAUDRY, Jean. L'Indo-Européen. Paris : Presses Universitaires de France, 1979-1984. (Coll. Que sais-je ?).


Appréciation globale : BIEN.

Lectorat (selon nous) : lecteurs motivés.


Commentaires — La présence de ce livre dans cette bibliographie se justifie à peine. Mais nous avions classé l'ouvrage dans l'une des piles de ceux que nous souhaitions y voir figurer. Il apporte tant d'informations, sur un thème apparenté, sous une forme si concise qu'en définitive nous avons décidé de l'y inclure tout de même.
« Qu'est-ce que l'indo-européen ? C'est une langue — non attestée — dont il faut postuler l'existence pour expliquer les concordances, nombreuses et précises, qu'on relève entre la plupart des langues d'Europe et plusieurs langues d'asie. » (extrait ; cent vingt-cinq pages environ).


HERSART DE LA VILLEMARQUÉ, Théodore. Chants populaires de la Bretagne - Barzaz-Breiz. Paris : Librairie Académique Perrin, 1963.


Appréciation globale : EXCELLENT.

Lectorat (selon nous) : lecteurs intéressés.


Commentaires — Un ouvrage que l'on ne présente plus, devenu un classique !
L'édition mentionnée est un reprint de l'édition de 1867. Elle comporte outre le texte en langue française, le texte en langue bretonne, ainsi que les commentaires (en français).
Si vous ne connaîssez pas ces textes, si vous aimez la Bretagne, ou si vous vous y intéressez, si vous vous intéressez au folklore, lisez donc, pour reprendre l'expression de Georges Sand, les « diamants du Barzaz-Breiz ».


INSTITORIS, Henry. SPRENGER, Jacques. Le Marteau des Sorcières - Malleus Maleficarum (traduit du latin et présenté par Amand Danet). Paris : Jérôme Millon, 1997. (Coll. Atopia).


Appréciation globale : EXCELLENT.

Lectorat (selon nous) : lecteurs très (très) motivés.


Commentaires — « Le Marteau des Sorcières, Malleus Maleficarum, a été le bréviaire des chasseurs de sorcières pendant deux siècles dans toute l'Europe. Michelet en avait bien saisi l'importance, qui notait en 1862 : « Aux anciens pénitenciaires, aux manuels des confesseurs pour l'inquisition des péchés succédèrent les Directoria pour l'inquisition de l'hérésie qui est le plus grand péché. Mais pour la plus grande hérésie qui est la sorcellerie, on fit des Directoria ou manuels spéciaux, des marteaux pour les sorcières. Ces manuels ont atteint leur perfection dans le Malleus de Sprenger… ». » (extrait de la quatrième de couverture).
 
Puisque nous mentionnons Jules Michelet, sachez qu'il écrivit « La Sorcière », un essai phylosophique et historique sur le thème de la sorcellerie, et où la sorcière, figure idéale de femme contestataire et progressiste en quelque sorte, se trouve exaltée.


KRUTA, Vencelas. Les Celtes. Paris : Presses Universitaires de France, 1976-1993. (Coll. Que sais-je ?).


Appréciation globale : EXCELLENT.

Lectorat (selon nous) : lecteurs intéressés.


Commentaires — Si vous souhaitez consacrer peu de temps aux Celtes, aux Gaulois ; en cent vingt-cinq pages environ, l'essentiel est exposé par un spécialiste reconnu.


LECOUTEUX, Claude. Les Nains et les Elfes au Moyen Âge. Paris : Imago, 1988.


Appréciation globale : EXCELLENT.

Lectorat (selon nous) : lecteurs motivés.


Commentaires — « Fourmillant dans les traditions populaires, lutins, follets, kobolds ou duses, nains et elfes de toutes sortes, laissent entrevoir comment, en dépit de la culture chrétienne, le paganisme parvint à se paintenir dans les campagnes jusqu'à l'aube de l'ère industrielle. » (extrait de la quatrième de couverture).
Très instructif. De plus on lit cet ouvrage avec délectation, car Claude Lecouteux, professeur de littérature et civilisation allemandes du Moyen Âge à l'Université de Paris IV-Sorbonne est un très bon auteur. Et il est publié par un très bon éditeur ; éditeur dont je vous invite à découvrir les collections.


LECOUTEUX, Claude. Fées, Sorcières, et Loups-Garous au Moyen Âge. Paris : Imago, 1992.


Appréciation globale : EXCELLENT.

Lectorat (selon nous) : lecteurs motivés.


Commentaires — « Étonnant archéologue de l'âme médiévale, Claude Lecouteux révèle l'origine et l'importance de la croyance au Double, et en saisit les métamorphoses à travers les siècles. Ainsi, loin d'être des fantaisies ou de vagues superstitions, fées, sorcières et loups-garous témoignent d'une vision ancienne — combattue, refoulée, mais cohérente — du monde et de l'au-delà. » (extrait de la quatrième de couverture).


LECOUTEUX, Claude. Démons et Génies du Terroir au Moyen Âge. Paris : Imago, 1995.


Appréciation globale : EXCELLENT.

Lectorat (selon nous) : lecteurs motivés.


Commentaires — « […] Ce remarquable ouvrage éclaire ainsi le rôle primordial des lieux dans l'élaboration de maintes croyances et met au jour la racine d'un antique respect de la nature qui rejoint nos préoccupations écologiques les plus actuelles. » (extrait de la quatrième de converture).


LECOUTEUX, Claude. Fantômes et Revenants au Moyen Âge. Paris : Imago, 1996.


Appréciation globale : EXCELLENT.

Lectorat (selon nous) : lecteurs motivés.


Commentaires — « Les morts qui reviennent ont une histoire. À partir de récits anciens, de rites et de coutumes funéraires subsistant parfois de nos jours, Claude Lecouteux tire de l'oubli les fantômes et les revenants d'antan, jusqu'alors négligés par les historiens. » (extrait de la quatrième de couverture).


LE ROUX, Françoise. GUYONVARC'H, Christian-J. Les Druides. Rennes : Ouest-France, 1986. (Coll. Université).


Appréciation globale : EXCELLENT.

Lectorat (selon nous) : lecteurs motivés.


Commentaires — Pas de théories fumeuses ici non plus. On se réfère à des faits. On cite des textes anciens ; et nombre de ces textes, vous sont présentés et traduits.
L'importance de la classe sacerdotale chez les Celtes. Les rapports entre le clergé et la royauté ; entre le clergé et la classe guerrière.
Les druides sont prêtres, bardes, devins, juges, poètes, satyristes, musiciens, historiens, guerriers aussi… Pratiques rituelles et magiques, pour ce que l'on peut en connaître… Doctrines, conceptions religieuses relatives au non usage de l'écriture, à l'immortalité spirituelle…


LE ROUX, Françoise. GUYONVARC'H, Christian-J. La Civilisation celtique. Rennes : Ouest-France, 1990. (Coll. Université).


Appréciation globale : EXCELLENT.

Lectorat (selon nous) : lecteurs intéressés.


Commentaires — Sous une forme simple et relativement condensée une intelligente inititiation à la connaissance des Celtes.
Les conceptions des Celtes différaient assez radicalement de celles des Romains tant en ce qui concernait la société et ses structures, la religion… Vous aurez sans doute, après avoir lu ce livre, une vision nouvelle des Celtes, des Gaulois, des Galates ! Vous en aurez une vision sûrement plus conforme à ce qu'il furent vraiment.


LE ROUX, Françoise. GUYONVARC'H, Christian-J. La Société celtique. Rennes : Ouest-France, 1991. (Coll. Université).


Appréciation globale : EXCELLENT.

Lectorat (selon nous) : lecteurs très intéressés.


Commentaires — Pour approfondir vos connaissances du monde celtique.


LE ROUX, Françoise. GUYONVARC'H, Christian-J. Les Fêtes celtiques. Rennes : Ouest-France, 1995. (Coll. Université).


Appréciation globale : EXCELLENT.

Lectorat (selon nous) : lecteurs intéressés.


Commentaires — Samain, la fête du premier novembre. Imbolc, la fête du premier février. Belteine, la fête du premier mai. Lugnasad, la fête royale. Leurs survivances dans le folklore, les traditions d'Europe (et du Nouveau Monde). Les mesures de, disons-le aimablement, « normalisation » de l'Église.
Le mystérieux Concilium Galliarum ou Assemblée des Gaules…


LE SCOUËZEC, Gwenc'hlan (avec la participation de — Grand Druide régulier de Bretagne). Le Druidisme antique et contemporain. Rouvray : Éditions du Prieuré, Le Jardin des Dragons n° 9, novembre 1993.


Appréciation globale : assez bien.

Lectorat (selon nous) : lecteurs intéressés.


Commentaires — Différents articles, de différents auteurs, dont le Grand-Druide régulier de Bretagne Gwenc'hlan Le Scouëzec.
« La tradition des druides » (p. 4). « Les druides dans l'antiquité » (p. 11)… « Qu'est-ce que le druidisme » (p. 50). « Monothéisme chrétien et polythéisme druidique » (p. 60). « Vol au-dessus du paganisme » (p. 78). « Le dieu des pierres » (p. 86)…


MARKALE, Jean. L'Épopée celtique d'Irlande. Paris : Payot, 1993 (1974). (Coll. Bibliothèque historique).


Appréciation globale : TRÈS BIEN.

Lectorat (selon nous) : lecteurs intéressés.


Commentaires — Cet ouvrage, également, contribuera à vous faire connaître les racines culturelles les plus profondes de l'ouest européen.
Il s'agit là d'un commentaire, littéraire, mythologique, philosophique, de différents textes de la littérature monastique gaélique du Moyen Âge, par lesquels nous sont parvenus la culture, les légendes du vieux monde celtique, la presque intégralité de ce que nous en connaissons.


MORVAN, Françoise. Vie et Mœurs des Lutins bretons. Arles : Actes Sud, 1998. (Coll. Babel).


Appréciation globale : EXCELLENT.

Lectorat (selon nous) : tous lectorats.


Commentaires — L'ouvrage est instructif, charmant et léger (au figuré ; trois cent trente pages tout de même). Il se lit avec grand plaisir et grande facilité.
Ne commettez pas l'erreur de ne pas lire les « Préliminaires : Chapitre ennuyeux mais utile » ; et non plus la conclusion surtout ! qui commence à la page 251, vous manqueriez dès la page 255 une savoureuse « Petite anthologie du conte de lutins » dont la plupart des textes furent recueillis par d'éminents folkloristes du XIXe siècle.


PAGE, R. I. Mythes nordiques. Paris : Seuil, 1993. (Coll. Point Sagesses).


Appréciation globale : EXCELLENT.

Lectorat (selon nous) : lecteurs intéressés.


Commentaires — « L'étude des mythes nordiques est une tâche délicate qui n'a pu être présentée dans ces pages que sous un angle très simplifié. Même les sources que j'ai évoquées sont plus complexe que je ne l'ai laissé entendre : il existe de nombreuses variantes, tant dans les lectures des textes que dans leurs traductions ou interprétations, et je n'ai eu d'autre ambition, ici, que de brosser un tableau général. ». Extrait des conseils de lecture de la fin de l'ouvrage (cent quatre-vingt pages environ).


PILLARD, Guy-Édouard. Le vrai Gargantua - Mythologie d'un Géant. Paris : Imago, 1987.


Appréciation globale : EXCELLENT.

Lectorat (selon nous) : lecteurs motivés.


Commentaires — « Au cours d'une enquête menée avec minutie, le géant grotesque et familier cède peu à peu la place à une silhouette puissante et énigmatique. Gargantua, dont seuls le légendaire et le paysage français portent l'empreinte, ne serait-il pas une très ancienne divinité oubliée, la clef de voûte d'une mythologie perdue ? » (extrait de la quatrième de couverture).


PÖRTNER, Rudolph. La Saga des Vikings. Paris : Fayard, 1974.


Appréciation globale : TRÈS BIEN.

Lectorat (selon nous) : lecteurs intéressés.


Commentaires — Un ouvrage très abordable où l'on trouve une traduction de la relation d'Ibn Fadlân relative aux funérailles d'un chef scandinave, au IXème siècle. Les commentaires qui y sont consacrés sont ici relativement concis (chose normale dans un ouvrage s'efforçant de présenter la civilisation viking d'une façon globale et concise ; nombreuses photographies).


RENAUD, Jean. Les Vikings et les Celtes. Rennes : Éditions Ouest-France, 1992. (Coll. Université - De Mémoire d'Homme : l'Histoire).


Appréciation globale : EXCELLENT.

Lectorat (selon nous) : lecteurs motivés.


Commentaires — La confrontation entre deux civilisations, deux mondes, à la fois si proches et si différents.
« L'expansion viking vers l'ouest est un phénomène qui, à partir de la fin du VIIIe siècle, a marqué l'ensemble du monde occidental, et particulièrement les pays celtiques. L'Écosse et ses îles, l'Irlande, le pays de Galles et la Cornouailles, et la Bretagne ont connu des fortunes diverses face aux expéditions et à la colonisation scandinaves. »
« Cet ouvrages met […] en valeur les liens historiques et culturels qui existent entre les mondes scandinave et celtique. » (extraits de la quatrième de couverture).


REZNIKOV, Raimonde. Les Celtes et le Druidisme - Racines de la Tradition occidentale. Saint-Jean-de-Bray : Éditions Dangles, 1994. (Coll. Horizons ésotériques).


Appréciation globale : TRÈS BIEN.

Lectorat (selon nous) : lecteurs intéressés.


Commentaires — Une vision subjective de la civilisation celtique, du druidisme. Mais aussi des références aux textes anciens, à la tradition, à l'histoire, à l'archéologie. Et de nombreuses photographies, deux cents environ, de sites, monuments, œuvres d'art ! Ce qui ajoute encore à l'intérêt de cet ouvrage de quatre cents pages.


SÉBILLOT, Paul. Le Folklore de France. 8 volumes. Paris : Imago, 1983-1991.


Appréciation globale : EXCELLENT.

Lectorat (selon nous) : lecteurs motivés.


Commentaires — Les huit volumes s'intitulent : « Le Ciel, la nuit et les esprits de l'air », « La terre et le monde souterrain », « La Mer », « Les Eaux douces », « La Faune », « La Flore », « Les Monuments », « Le Peuple et l'histoire ». « Le Folklore de France, à la fois par son approche synthétique et son large champ d'exploration, demeure le plus grand classique de notre patrimoine ethnographique. » (extrait — fin du dernier paragraphe de la quatrième de couverture de chacun des huit tomes).


SEIGNOLLE, Claude. Les Évangiles du Diable. Paris : Robert Laffont, 1998. (Coll. Bouquins). 1050 p.


Appréciation globale : EXCELLENT.

Lectorat (selon nous) : lecteurs motivés.


Commentaires — « Claude Seignolle s'est attaché au point de vue de l'homme de la France des campagnes. En vingt-cinq ans d'enquêtes sur le terrain, il a traqué l'image du Diable conservée par l'imagination populaire, celle d'un personnage terrifiant et familier obstruant souvent la vie des simples gens et auquel on ne peut éviter de payer tribut, quitte à marchander les moins mauvaises conditions possibles… » (extrait de la quatrième de couverture).


THEVENOT, Émile. Histoire des Gaulois. Paris : Presses Universitaires de France, 1946-1987. (Coll. Que sais-je ?).


Appréciation globale : BIEN.

Lectorat (selon nous) : lecteurs intéressés.


Commentaires — Si vous souhaitez consacrer peu de temps aux Gaulois ; en cent vingt-cinq pages environ, l'essentiel est exposé.


VAN GENNEP, Arnold. Le Folklore français - Du Berceau à la Tombe - Cycles de Carnaval-Carême et de Pâques. Paris : Robert Laffont, 1998. (Coll. Bouquins). 1200 p.


Appréciation globale : EXCELLENT.

Lectorat (selon nous) : lecteurs motivés.


Commentaires — « […] on découvre avec bonheur les inépuisables richesses du folklore des pays de France, dont cette somme ravivera le souvenir et peut-être la pratique. » (extrait de la quatrième de couverture).


VARENNE, Jean. ZOROASTRE. Paris : Dervy, 1996. (Coll. Mystiques et Religions).


Appréciation globale : BIEN.

Lectorat (selon nous) : lecteurs très motivés.


Commentaires — Une étude des textes de prières attribués à Zoroastre.


XXX. Concile œucuménique Vatican II - Constitutions Décrets Déclarations. Paris : Éditions du Centurion, 1967.


Appréciation globale :

Lectorat (selon nous) : lecteurs très (très) motivés.


Commentaires — Dans les années soixante (du XXe siècle), une tentative pour réconcilier l'Église catholique avec ses fidèles, et, le cas échéant, le reste du monde.
Mais, en définitive, rien de nouveau sous le soleil, comme pu le dire Qohelet…


ZOROASTRE. Avesta - Le Livre sacré des anciens Perses. Traduction : de Harlez. Présentation et notes : Guy Rachet. Paris : Sand, 1996. (Coll. Mystiques et Religions).


Appréciation globale : TRÈS BIEN.

Lectorat (selon nous) : lecteurs très motivés.


Commentaires — « Zoroastre ou Zarathoustra est le premier réformateur religieux historiquement connu (exception faite pour Akhenaton dont la réforme religieuse n'eut pas de postérité et fut finalement un échec).
« Cette réforme de l'ancienne religion iranienne a été codifiée dans un ensemble de livres connus sous le nom d'Avesta, ou Zend-Avesta. Rédigés entre les VIIe et VIe siècle avant Jésus-Christ et IIIe et IVe siècle de notre ère, ils ont constitué la base de la religion avestique jusqu'à ce que l'Islam s'impose en Perse, au VIIe siècle.
« Encore présente dans certaine partie de l'Iran et en Inde où des émigrés iraniens ont fui les persécutions musulmanes, la religion avestique est connue dans le monde occidental à travers ses textes depuis la seconde moitié du XVIIIe siècle.
« Unique traduction disponible, cet ouvrage sera suivi d'un second volume présentant le reste des textes avestiques. » (quatrième de couverture).
 
Nous laissons la responsabilité de l'assertion concernant la réforme religieuse du pharaon Akhenaton (aussi nommé selon les sources Amenhotep IV ou Aménophis IV ; 10e pharaon de la XVIIIe dynastie) à l'éditeur de l'ouvrage dont il est ici question. Selon certains auteurs la réforme du « pharaon hérétique » aurait en effet inspiré Moïse, et les grandes religions monothéistes donc en découleraient indirectement (cf. FREUD, Sigmund. Moïse et le Monothéisme. Paris : Gallimard, 1948 [1967]. 205 p. Cet ouvrage, selon les traductions, se trouve aussi intitulé : L'homme Moïse et le Monothéisme).




HYPERLIEN VERS LA PAGE D'ACCUEIL

Copyright © Carraud-Baudry, 2001-2020 

HYPERLIEN VERS LE PLAN DU SITE