ÉLÉMENTS BIOGRAPHIQUES ET BIBLIOGRAPHIQUES

Copyright © Patrick Émile Carraud, 2003 

Honoré de BALZAC


BIOGRAPHIE :

(1799 - 1850)
Né à Tours le 20 mai 1799. Mort à Paris le 18 août 1850.
Romancier.

Le père de Balzac tint un emploi de clerc de procureur, puis un poste de secrétaire au conseil du roi. Quant à la mère de Balzac, elle s'occupa fort peu du jeune Honoré. Elle reportait toute son attention et son affection sur un autre fils, peut-être issu d'une infidélité conjugale…

Balzac fut placé dans un pensionnat de Vendôme (chez les Oratoriens) de 1807 à 1813. Pendant cette longue période il ne vint en visite dans sa famille qu'une fois seulement. Ensuite il poursuivit sa scolarité à Paris, dans une pension encore. Puis il fréquenta la faculté de droit, à Paris également.

Après une courte expérience de la vie professionnelle ordinaire dans l'étude d'un avoué il entreprit, à vingt ans, fort péniblement, une carrière littéraire. Il écrivit tout d'abord sous pseudonymes. Ce n'est qu'en 1829 qu'il signa pour la première fois de son nom un roman : Les Chouans.

À partir de ce moment, pendant une vingtaine d'années, Balzac écrivit sans relâche.

Il pouvait écrire très rapidement, comme il le fit au château de Saché, dans sa Touraine natale, chez des amis, en rédigeant en trois, longues, journées Le Père Goriot. Mais il pouvait remanier, réécrire maintes et maintes fois tels ou tels textes. Il se montra capable d'une grande puissance de travail, mais ne sut pas ménager sa peine. Il s'épuisa dans son incessant labeur littéraire (romans, journalisme). Mais il s'épuisa aussi en une riche vie mondaine et amoureuse. Il s'épuisa en nombreux voyages 1. Il s'épuisa à vivre trop pleinement.

Il vécut souvent richement, se montrant fort prodigue de son argent, de celui de sa famille, de celui de certaines de ses admiratrices, des femmes qui l'aimèrent. Il voulut se faire éditeur et imprimeur (1825) et contracta à cette occasion des dettes dont jamais il ne put totalement s'acquitter. Il dut parfois se cacher de ses créanciers. Parmi lesquels sa mère, qui ne se montra pas la moins soucieuse de rentrer dans ses fonds.

Une lectrice, une admiratrice, madame Hanska, avait entretenu avec lui une longue correspondance. À plusieurs reprises il avait pu la rencontrer. En 1850 il se rendit à Kiev pour la revoir encore. Il l'épousa. Et tous deux entreprirent le voyage vers la France, vers Paris. Ils y arrivèrent le 21 mai.

Le 18 août, Victor Hugo rendait visite à Balzac agonisant. On l'ensevelissait le 21 au cimetière du Père Lachaise.

Balzac, dans une longue suite romanesque, rédigée entre 1829 et 1847, La Comédie humaine, formidable étude de mœurs inaugurée avec Le Père Goriot, dépeint son époque, le XIXe siècle commençant. Des Rastignac, l'on n'en rencontre pas qu'au XIXe siècle ! Et les caractères qu'il brosse, qu'il décrit sont de tous les temps. En celà la pertinence de son œuvre est permanente.

Outre les textes écrits sous quelques pseudonymes (de Villerglé, de Saint-Aubin…) et Les Chouans, outre les romans de La Comédie humaine (environ quatre-vingt-dix) Balzac nous a laissé de nombreux autres ouvrages parmi lesquels : La Phisiologie du mariage (1829), des textes relevant de ses Études philosophiques

 

BIBLIOGRAPHIE :

Quelques titres : Scène de la vie privée (recueil de nouvelles - 1830), La Peau de chagrin (1831), La Duchesse de Langeais (1833), mais aussi Le Curé de Tours, Le Colonel Chabert, Eugénie Grandet


• 1 —

Mentionnons, pour l'anecdote, un voyage de 1836 en Italie où Balzac tenait à visiter une certaine dame (la comtesse Guidoboni-Visconti, femme avec qui il a entretenu une longue liaison). Il s'y rendit accompagné d'un jeune serviteur au visage glabre, qui n'était autre qu'une autre dame (madame Caroline Marbouty) travestie en homme pour l'occasion.



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