ÉLÉMENTS BIOGRAPHIQUES ET BIBLIOGRAPHIQUES

Copyright © Patrick Émile Carraud, 2003 

François-René de CHATEAUBRIAND


BIOGRAPHIE :

(1768 - 1848)
Né à Saint-Malo le 4 septembre 1768. Mort à Paris le 4 juillet 1848.
Romancier. Essayiste. Mémorialiste. Chevalier, puis Vicomte. Diplomate. Membre de l'Académie française.

Aristocrate s'étant fixé pour but de redonner tout le lustre d'antan à la branche de la vieille famille dont il était issu, le père de François-René, René-Auguste, se lança dans une activité aussi lucrative que possible et ne pouvant lui faire perdre les privilèges de son rang. Il se fit armateur, activité qui, effectivement, lui permit de ne pas trop déroger, et qui, effectivement, par le commerce, entre autres choses du « bois d'ébène », se révéla relativement enrichissante.

René-Auguste de Chateaubriand fut bientôt en mesure d'acquérir le château et les terres de Combourg. Son oncle, le duc de Durfort-Duras, lui vendit le domaine en mai 1761. Il s'y établit en 1775, et y mena une existence de seigneur féodal, plus soucieux de lever des taxes, très substancielles, que de se faire aimer de ses sujets. Une telle âpreté au gain était quelque peu mal venue en une telle époque. Lorsque les parents mangent des raisins verts, les enfants ont les gencives agacées… L'on verra un peu plus loin comment, en l'occurence, en ce qui concerne les Chateaubriand, au moins, se vérifia la justesse de ce mot biblique.

La mère de François-René, l'épouse de René-Auguste, était Apolline de Bédée ; qui ne se soucia jamais trop de l'éducation de ses six enfants ou de la tenue de sa maison, charges qu'elle préféra toujours déléguer à des employés.

L'aîné des enfants Chateaubriand était un garçon : Jean-Baptiste ; François-René était le benjamin ; entre eux deux quatre filles dont la plus jeune, Lucile, se montrera très proche de François-René, et contribuera à développer sa sensibilité romantique.

François-René de Chateaubriand passe une jeunesse heureuse et insouciante à Saint-Malo. Son éducation est confié à des précepteurs. Il suit ensuite les cours du collège de Dol. Il termine ses études secondaires au collège de Rennes. François-René dès cette époque semble manifester quelques dispositions pour les lettres, mais il envisage, ne négligeant pas pour ce faire ses études de mathématiques, une carrière d'officier de marine.

Néanmoins, sur le point d'entamer une carrière dans la marine, en 1783 il quitte Brest, et gagne le château familial de Combourg. Il songe alors à embrasser une carrière religieuse. Il entame donc, dans la perspective d'études ultérieures au séminaire, une formation au collège ecclésiastique de Dinan. Sa vocation ne résiste pas à l'enseignement des pères. Il revient à Combourg où il passe deux ans (1784-1786) ; en l'aimable compagnie de sa sœur Lucile. Il passe son temps en longues promenades dans la campagne, où son âme s'éveille à la nature. Il se consacre à la méditation, à la lecture.

Mais en août 1786, le comte son père, peu avant de mourir, lui obtient un brevet de sous-lieutenant. François-René quitte donc Combourg et rejoint le régiment de Navarre en garnison à Cambrai.

De 1786 à 1791 François-René se partage donc entre la vie militaire à Cambrai, et, pendant de longs congés de plusieurs mois, la vie civile à Paris.

Son frère aîné, Jean-Baptiste, outre qu'il est devenu le chef de famille, tient une charge de magistrat ; et il est aussi, par son mariage, apparenté au célèbre Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes, qui encouragea l'Encyclopédie, ancien secrétaire de la Maison du roi, président de la Cour des aides, directeur de la Librairie, membre de l'Académie française. François-René bénéficie des relations de son frère. Il est introduit dans de nombreux salons, parlementaires, littéraires. Il fréquente des gens de lettres, des écrivains, dont Louis de Fontanes. Il est présenté à la cour, participe même, insigne honneur, à une chasse avec le roi. Il projette déjà d'écrire une vaste fresque rousseauiste sur le thème des sauvages indigènes des Amériques, qu'il pense être hommes des plus naturels, des plus près de l'état de nature.

1789 : la Révolution éclate. Chateaubriand en juge sévèrement les excès.

Il doit s'adonner un moment à une activité commerciale afin d'éponger quelques dettes (il se montrera toujours très dépensier).

La Révolution se poursuit. Prenant l'avis de Lamoignon de Malesherbes , il décide de se rendre aux Amériques, nourrissant le projet, prétexte-t-il, de découvrir le passage du Nord-Ouest. Bref, il s'absente prudemment de France avec un motif louable et légitime.

Il s'embarque le 7 avril 1791 à Saint-Malo. Le 11 juillet son navire attérrit à Baltimore. Il parcourt la région des lacs au Canada, il oublie la recherche du passage du Nord-Ouest, descend vers le sud jusque vers la confluence du Mississipi et de l'Ohio, participe à des expéditions sur les terres des Florides et des Natchez.

Il apprend la fuite du roi Louis XVI, son arrestation à Varennes. Il est bientôt à court d'argent. Il s'embarque à Philadelphie pour la France… et fuit ainsi ses créanciers du Nouveau Monde.

Débarqué au Havre le 2 janvier 1792, il gagne Saint-Malo. Le prix de la traversée doit être réglé par sa mère. Le 21 février, à la demande de celle-ci, il épouse Céleste Buisson de La Vigne, supposée être un bon parti. Avec son épouse il gagne Paris. Après un court séjour parisien, quittant son épouse, il rejoint, tout comme son frère Jean-Baptiste, en juillet, Bruxelles, le quartier général des Émigrés, puis Trèves, où il est incorporé dans l'armée des princes en exil. Il ne reprendra la vie commune (?) avec son épouse Céleste qu'une douzaine d'années plus tard.

Durant le siège peu glorieux de Thionville, alors qu'il prend du repos il est blessé à la jambe par un éclat d'obus. Il est mis en congé de l'armée le 16 octobre 1792. Seul, malade, il doit par ses propres moyens conduire sa propre et peu glorieuse retraite à travers les États belgiques unis. Il parvient à Oostende, d'où, à bord d'une petite embarcation il se fait conduire à Jersey, auprès d'un oncle émigré lui aussi. L'hospitalité de son oncle lui permet de se rétablir. Puis, doté d'un petit pécule par cet oncle, il se rend à Londres. Il y arrive le 21 mai 1793 1.

Il y vit misérablement. Il donne quelques cours de français, fait quelques traductions pour le compte de libraires ; et entreprend la rédaction de son Essai historique sur les révolutions. Au commencement de l'année 1794 2 sa situation s'améliore : il devient professeur de français dans deux établissements scolaires du Suffolk ; et, de plus, donne là aussi des cours privés. À la fin de l'année 1796 il regagne Londres où les épreuves de son Essai historique sur les révolutions sont prêtes. L'Essai est publié le 18 mars 1797 et connaît un succès d'estime dans les salons tenus par les dames de la haute noblesse française émigrée. Il rencontre alors madame de Belloy 3, retrouve Louis de Fontanes dont les sentiments religieux se sont exacerbés. En 1798 il apprend le décès de sa mère. Il semble qu'il en soit plus affecté que l'on ne pouvait s'y attendre, et que de ce moment, dans les milieux imigrés où l'on assiste de la part de certains à un surcroît de religiosité, date le début de ce qu'il est convenu d'appeler sa conversion. Madame de Farcy, l'une des sœurs de Chateaubriand, qui lui avait écrit à l'occasion de la mort de leur mère, meurt peu de temps après sa mère, en 1799.

En France, en 1799 (sous le Directoire) un autre vicomte, Évariste Désiré de Forges de Parny 4 (1753-1814) publie La Guerre des Dieux anciens et modernes. La Guerre des Dieux anciens et modernes est un long poème satyrique de dix chapitres (chants) où Parny critique sans délicatesse le christianisme. Chateaubriand décide d'écrire, en réponse à ce qu'il estime être un texte sacrilège, une apologie de la religion chrétienne qu'il intitule alors Des beautés poétiques et morales de la religion chrétienne.

Au début de 1800 Chateaubriand a déjà rédigé le premier volume de son « petit ouvrage très chrétien », lorsque son ami Louis de Fontanes, déjà de retour en France, et déjà amant d'une princesse Bonaparte (Élisa Bacciochi), et de plus déjà bénéficiaire de la protection de Lucien Bonaparte, lui conseille de mettre fin à son exil. Le 6 mai 1800 Chateaubriand débarque à Calais sous un nom, d'emprunt, avec un passeport, suisse, délivré par la représentation prussienne à Londres.

Il rencontre dans les salons la comtesse Pauline de Beaumont, femme jeune, jolie et fragile, dont la santé fut durement éprouvée par les affres endurés lors de la Révolution. Commence entre la comtesse et Chateaubriand une ardente liaison.

En juillet 1801 le nom du vicomte François-René de Chateaubriand n'apparaît plus sur la liste noire des émigrés.

Fontanes et certaines de ses relations ont acheté le Mercure de France. Chateaubriand y écrit et y révèle les grands principes directeurs de son œuvre très chrétienne dont la rédaction, à la suite de sa « conversion », a été entamée en Angleterre. Il publie (le 17 avril 1801) d'abord un extrait de cette œuvre : Atala ou les Amours de deux sauvages dans le désert, accueilli avec enthousiasme par les lecteurs.

Chateaubriand se retire avec Pauline de Beaumont à Savigny-sur-Orge. Il achève enfin le cinquième volume de son « petit ouvrage très chrétien » : Génie du christianisme ou Beautés de la religion chrétienne. L'ouvrage est publié le 14 avril 1802. Le Concordat vient d'être signé entre le pape Pie VII et Napoléon Bonaparte. Fontanes encense l'ouvrage dans les pages du Mercure de France. L'ouvrage ne déplaît pas au Premier consul. En 1803, Le Génie du christianisme, devant le succès rencontré par la première édition, connaît une seconde édition. Cette seconde édition est précédée d'une dédicace au Premier consul. Cette même année Chateaubriand obtient un poste de premier secrètaire d'ambassade à Rome. Pauline de Beaumont y rejoint son amant courant octobre. Le 4 novembre elle meurt.

Chateaubriand ne s'entend pas avec le cardinal Fesch son supérieur hièrarchique. On rappelle Chateaubriand, qui revient à Paris. Il écrit dans le Mercure de France et fait venir près de lui son épouse, qui résidait en Bretagne. Nommé ministre de France au Valais il part pour la Suisse. Il démissionne de sa charge dès 1804, après l'exécution du jeune duc d'Enghien 5. Désormais Chateaubriand ne sera plus un favori du pouvoir impériale. Il entre pour un longue période, une dizaine d'année, dans l'opposition. Il rédige des articles pour le Mercure de France. Il se consacre à l'écriture ; mais pas à l'écriture seulement.

Après avoir fait la connaissance de Pauline de Beaumont, en 1802 il avait aussi rencontré Delphine de Custine, qui lui avait aussi inspiré un grand amour. En 1806 il est amoureux de Nathalie de Noailles, qui, très romanesque, exige de lui un exploit chevaleresque par lequel il méritera son amour : un dangereux pélerinage en orient. De retour de son éprouvant périple en juin 1807 il rédigera l'Itinéraire de Paris à Jérusalem. Il devient l'unique propriètaire du Mercure de France. Mais emporté par sa fougue, et n'ayant plus à rendre compte de ses articles il se laisse aller à y commettre bientôt un texte qui déplaît grandement à Napoléon Bonaparte, à l'Empereur Napoléon ! Le Mercure de France doit cesser de paraître ; mais Chateaubriand perçoit une indemnité. Chateaubriand doit aussi quitter Paris. Il s'établit, à Châtenay, à La Vallée-aux-Loups, une propriété qu'il embellira et où, une dizaine d'années durant, il séjournera le plus volontiers.

En 1809, il se lie d'une grande amitié avec la duchesse de Duras qui, jusqu'à son décès (1828), se révélera pour lui un véritable mentor politique, il publie un ouvrage commencé vers 1803 ou 1804, et qu'il étoffa par la suite, Les Martyrs ou Le Triomphe de la religion chrétienne. Cet ouvrage ne connaît pas un grand succès.

Il publie ensuite, en 1811, son Itinéraire de Paris à Jérusalem, qui est fort bien accueilli. Il est élu, de justesse, à l'Académie française. Mais, refusant d'amender son discours de réception, jugé trop libéral, il n'y est pas reçu solennellement.

L'empire napoléonien s'effondre. Napoléon abdique le 4 avril 1814. En ce début d'avril Chateaubriand publie un pamphlet : De Buonaparte et des Bourbons. Et voici bientôt le brave Chateaubriand Pair de France, puis ambassadeur en Suède, et ministre.

En septembre 1816 il publie La Monarchie selon la Charte où il critique dans un addenda la dissolution par le roi Louis XVIII de la Chambre des députés 6. Il perd son poste de ministre, et ses pensions !

Il écrit alors dans Le Conservateur dont il devient le principal animateur.

De retour en grâce en 1821, le voici ministre plénipotentiaire à Berlin, ambassadeur en Angleterre, délégué au congrès de Vérone, ministre des affaires étrangères 7. Mais Chateaubriand critique la politique financière du président, ultra, du Conseil, le comte de Villèle, outrageusement favorable à la banque et aux agioteurs. Villèle le destitue (6 juin 1824). Chateaubriand se plaint d'avoir été renvoyé du ministère comme un laquais.

Aussitôt Chateaubriand entreprend une campagne de presse contre Villèle. Il écrit maintenant dans le Journal des débats. Villèle finit par tomber. Martignac au ministère de l'intérieur (janvier 1828), remplace Villèle, et dirige en fait le gouvernement de Charles X. Chateaubriand est nommé embassadeur à Rome (juin 1828).

Lorsque l'on appelle à la présidence du Conseil, ultra entre les ultras, le prince de Polignac, Chateaubriand démissionne (le 28 août 1829). Lucide, il refuse de se montrer complice du malheur de la France.

Après la révolution des Trois Glorieuses (27, 28, 29 juillet 1830), le 7 août 1830 il fait un discours à la Chambre des pairs. Il y expose les raisons pour lesquelles il se refuse à servir le régime bâtard de la monarchie de juillet. Il renonce à partir de là à la pairie, à ses fonctions officielles, à toutes ses pensions. Tout en se voulant fidèle à ses aspirations légitimistes, il se rapproche des libéraux, comme le journaliste Armand Carrel, des républicains, comme Pierre Jean de Béranger. Mais sa carrière politique est achevée.

Il poursuit la rédaction de ses mémoires, œuvre de toute une vie, commencée des années auparavant, et à laquelle la duchesse de Duras l'a encouragé.

Il écrit. Et il publie. Ses Œuvres complètes, une nouvelle version de Les Natchez, les Aventures du dernier Abencérage, Le Voyage en Amérique. Mais il ne mène pas à terme une Histoire de France (malgré la rédaction de longs passages) dont depuis longtemps il entretenait le projet.

Il connaît auprès de madame Récamier, une admiratrice, grande prêtresse lui rendant un culte fervent, avec qui il eut une liaison, une longue et belle amitié ; il règne avec elle sur son salon littéraire.

Il voyage aussi. Il est à Prague en 1833, à Venise en 1845, pour le service de la cause légitimiste… Il continue à faire œuvre de journaliste engagé, au service de cette cause légitimiste, se faisant l'avocat de la duchesse de Berry et de Henri V (celui-là qui, plus tard, en 1873, refusera le drapeau tricolore comme emblême de la France, et, par là même, le trône de France). Il appartient même au conseil politique de la duchesse, ce qui lui vaudra une arrestation, et une courte détention, en 1832. Il songe à s'exiler à nouveau, y renonce.

La vieillesse de Chateaubriand est toute occuppée par la rédaction de ses Mémoires de ma vie, intitulés à partir de 1832 Mémoires d'outre-tombe.

Ces Mémoires, ne devant être publiés qu'à titre posthume, sont achetés par une société (réunissant plus de mille cinq cents actionnaires) formée pour l'occasion, et versant à l'auteur, toujours prodigue, une rente viagère ; dont il obtint une augmentation en 1838 en autorisant la plublication de certains extraits.

Chateaubriand s'emploiera, sous la pression de son épouse, de madame Récamier, de certains amis, à apporter quelques retouches à ses Mémoires, quelques coupes, plus ou moins sévères. Après son décès, également les Mémoires seront amendés par de prudents et scrupuleux exécuteurs testamentaires.

Son épouse meurt en 1847. Madame de Récamier souffre d'une sévère perte d'acuité visuelle ; elle est devenue aveugle, ou presque. Chateaubriand est malade, rongé de rumathismes. Peu après les événements de juin 1848, il meurt. Le 19 juillet il est inhumé, en grande pompe, dans le caveau qu'il s'est fait creusé dans le granit, dans le rocher de l'îlot du Grand-Bé, en mer, à proximité des murailles de Saint-Malo.

 

BIBLIOGRAPHIE :

Quelques titres : Essai sur les révolutions (1797) ; Génie du christianisme (comprenant Atala et René – 1802-1803) ; Les Martyrs ou Le Triomphe de la religion chrétienne (1809-1810) ; Itinéraire de Paris à Jérusalem (1811) ; De Buonaparte et des Bourbons (1814) ; Les Natchez (1826) ; Les Aventures du dernier Abencérage (1826) ; Mémoires d'outre-tombe (publication posthume – 1899)…


• 1 —

Rappelons que le roi Louis XVI fut exécuté le 21 janvier 1793.

• 2 —

C'est au cours de cette année 1794 que son frère Jean-Baptiste, rentré imprudemment, trop tôt, en France, et Lamoignon de Malesherbes, défenseur de Louis XVI, meurent sur l'échafaud.

• 3 —

Il aura avec cette femme une liaison passionnée qui durera jusqu'à quelques mois encore après leur retour en France.

• 4 —

Parny, ruiné par la Révolution (il a perdu les cinquante mille livres d'une rente versée par la royauté) mais séduit par les principes qu'elle défend est resté en France ; après avoir travaillé au ministère de l'Intérieur, Parny s'efforça de vivre de sa plume. Parny avait fréquenté le séminaire, pour répondre aux souhaits de sa famille, puis avait opté pour une carrière militaire et avait suivi les cours de l'École militaire. Il écrivit en 1777 ses premiers vers dans L'Almanach des Muses. En 1778 il fit paraître un recueil considéré comme la meilleure de ses œuvres : Poésies érotiques.

• 5 —

Sous prétexte d'un complot royaliste démasqué par le pouvoir, Bonaparte a fait enlevé en Allemagne le duc d'Enghien (Louis Antoine Henri de Bourbon-Condé ; le dernier héritier des Condés, le fils de Louis Joseph de Bourbon qui émigra dès 1789 et organisa dès 1791 l'armée des princes, l'armée de Condé) et l'a fait fusiller dans les fossés du château de Vincennes.

• 6 —

La Chambre introuvable : la chambre des députés, où les ultras, royalistes intrensigeants s'opposant à la Charte constitutionnelle de 1814, représentaient la force la plus importante, fut réunie en octobre 1815. En septembre 1816 elle était dissoute par Louis XVIII.

• 7 —

Il se vantera d'avoir réussi là où Napoléon avait échoué. En effet, c'est sous son égide qu'eut lieu, destinée à sauver le régime espagnol des Bourbons, l'intervention militaire française de 1823 en Espagne.


Portrait de Chateaubriand goûtant l'eau de la mer Morte (le nom du portraitiste nous est inconnu). Reproduction (détail) d'un frontispice d'une édition (Mégard et Cie, 1864) de : Itinéraire de Paris à Jérusalem.

Portrait de Chateaubriand goûtant l'eau de la mer Morte
(le nom du portraitiste nous est inconnu).
Reproduction (détail) d'un frontispice d'une édition (Mégard et Cie, 1864) de :
« Itinéraire de Paris à Jérusalem ».



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