ÉLÉMENTS BIOGRAPHIQUES ET BIBLIOGRAPHIQUES

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Hermann PERGAMENI


BIOGRAPHIE :

(1844 - 1913) Avocat (avocat à la cour d'appel de Bruxelles). Publiciste (« La Discussion », « Revue de Belgique », « La Presse Belge », « La Réforme », « Le Messager de Bruxelles », « Le Ralliement »). Universitaire. Écrivain : poète, nouvelliste et romancier. Essayiste.

BREFS ÉLÉMENTS BIOGRAPHIQUES — Hermann Pergameni est né à Bruxelles [Brussel] le 23 avril 1844 ; et mort à Sint-Joost-ten-Node le 27 avril 1913.

La biographie de Hermann Pergameni dont nous vous proposons de faire ci-dessous la lecture provient d'un ouvrage de Paul Delsemme :

DELSEMME, Paul. Les écrivains francs-maçons de Belgique. Préface de Raymond Trousson. Bruxelles : Bibliothèques de l'Université libre de Bruxelles, 2004. 566 p. P. 152-153.

Cet ouvrage au format PDF est disponible sur le site internet de la DIGITHÈQUE de l'Université libre de Bruxelles, à l'adresse suivante :
http://digistore.bib.ulb.ac.be/2012/i9782930149028_000_f.pdf (réf. du dimanche 6 décembre 2015 vers 18h40mn) ; adresse du catalogue de la Digithèque :
http://digitheque.ulb.ac.be/.

« HERMANN PERGAMENI (1844-1913), docteur en droit de l'Université libre de Bruxelles, quitta en 1880 le barreau et les travaux de réflexion juridique pour se consacrer au professorat dans le cadre de son Alma Mater. Nommé d'abord à la chaire d'histoire de la littérature française, il se vit adjoindre par la suite divers cours d'histoire et de géographie, ainsi que l'introduction aux principales littératures étrangères. Il compta parmi les maîtres les plus représentatifs de l'Université de la rue des Sols. Parmi les plus populaires aussi : son savoir encyclopédique, ses improvisations verveuses, son ardeur juvénile, ses enthousiasmes et sa célèbre myopie avaient fait de lui un personnage de légende. C'était, en outre, un homme d'action et de progrès : en politique, il défendit avec ardeur le libéralisme politique (livre révélateur : Le Principe de liberté en matière politique, 1875) ; vétéran de la Ligue de l'Enseignement, il ne cessa de se battre pour l'instruction laïque et pour une meilleure organisation scolaire (on retiendra La Liberté de l'enseignement, 1882).

« Son œuvre volumineuse rappelle les étapes de sa carrière. À l'époque où il exerçait la profession d'avocat, la littérature d'imagination faisait ses délices. Il y débuta avec un long poème (Le Déluge), inséré à la fin du recueil Poésies (1870) de son ami Adolphe Prins. L'année suivante, il publiait une trentaine de pièces de vers (Poésies, 1871), ouvrage d'un admirateur bien doué de Victor Hugo et de La Légende des siècles. On y relève de jolies choses, par exemple À un Faune, où la langue poétique se rapproche du parler naturel :

« Car tu vieillis déjà. Tu vieillis, joyeux Faune,

On peut bien t'en parler sans t'offenser, je crois ?

J'aperçois sur ton front les rides de l'automne,

Un peu d'ombre à tes dents et, que Dieu me pardonne,

Des moisissures, si je vois ?

« Tu moisis ! pauvre Faune, ah ! c'est le temps de rire,

Et je vois que tu prends la chose de bon cœur !

Le temps est, je l'avoue, un bien étrange sire :

Sa faux n'épargne rien, ni le roi, ni l'empire,

Ni même le Faune moqueur !

« Il laissa la poésie pour écrire des nouvelles (Matra Georgyi, 1871 ; Secondine, 1872 ; Solor le dompteur, 1873 ; Dans les Highlands, 1876) et des romans guère plus longs que des nouvelles (La Closière, 1873 ; Jours d'épreuves, 1874 ; Le Vicaire de Noirval, 1874 ; Andrée, 1875 ; La Fortune de Mira Tavernier, 1878 ; Le Secret de Germaine, 1879 ; Claire Miramon, 1884 ; Le Feu, 1885 ; Le Mariage d'Ango, 1888), les unes et les autres publiés pour la plupart dans la Revue de Belgique et des périodiques. Ces récits bien conduits, discrètement réalistes et sentimentaux sans excès, sont d'un conteur conscient de ses limites. On peut encore y prendre un plaisir dont on ne doit pas avoir honte.

« Ensuite le conteur cède la plume au professeur. Les livres développent les matières enseignées : nombreuses études historiques, d'où émergent Les Guerres des paysans (1880) et La Révolution française (1889) ; plusieurs ouvrages d'histoire littéraire dont le plus important est l'Histoire générale de la littérature française (1889, réédition en 1903), documentée de première main et encore instructive si l'on fait abstraction des idées périmées et de quelques jugements tendancieux. »

 

BIBLIOGRAPHIE :

Quelques titres : outre l'essai Les Guerres des paysans, Étude hitorique (1880), dont vous trouverez une reproduction sur notre site, voir, ci-dessus, le texte de Paul Delsemme



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