DU PLAISIR ET DE L'UTILITÉ DE LIRE, DU PLAISIR ET DE L'UTILITÉ D'ÉCRIRE

— DE LA LECTURE À LA CULTURE, DE LA LECTURE À L'ÉCRITURE —

Rappel : un double-clic dans la page provoque un retour vers le haut de page.

Copyright © Carraud-Baudry, 2001-2016 



« XXII […] Pour ce qui est des événements de la guerre, je ne m'en suis rapporté ni aux informations du premier venu, ni même à mon opinion personnelle ; j'ai cru ne devoir rien écrire sans avoir soumis à l'investigation la plus exacte chacun des faits, tout aussi bien ce que j'avais vu moi-même que ce que je connaissais par ouï-dire. Il était difficile, d'ailleurs, de découvrir la vérité car ceux qui avaient assisté aux événements ne s'accordaient pas dans leurs rapports, et les dires des deux partis variaient suivant les inclinations personnelles et la mémoire de chacun. Peut-être aussi ces récits, dépouillés de tout merveilleux, paraîtront-ils moins agréables à la lecture ; mais il me suffira qu'ils soient jugés utiles par ceux qui voudront connaître la vérité sur le passé et préjuger les événements ou identiques, ou analogues, qui naîtront dans l'avenir du fonds commun de la nature humaine. Cet ouvrage est plutôt un bien légué à tous les siècles à venir qu'un jeu d'esprit destiné à charmer un instant l'oreille. »

In : THUCYDIDE. Histoire de la guerre du Péloponnèse. Traduction nouvelle par Ch. Zevort. Paris : G. Charpentier, 1883. 2 tomes. 461 p. et 401 p. Tome premier, livre premier, § XXII, p. 24. (N.B. : la mise en gras d'une partie du texte est de notre fait ; cet extrait comprend la fameuse expression de Thucydide : « Ktéma eis aei » [Κτημα (τε) ες αει : « un bien légué à tous les siècles à venir » ; ou encore, cela se traduit-il souvent par : un trésor pour toujours].)



• BRÈVES CONSIDÉRATIONS RELATIVES À LA LECTURE

Ô parents ! Ô tuteurs ! Ô pédagogues ! Ô jeunes lecteurs ! Ô petits lecteurs ! Pour vous convaincre de l'utilité, de l'importance de la lecture selon les différents aspects par lesquels on l'aborde et selon différents avis de différentes personnes lisez et méditez les quelques courts textes que nous vous présentons ci-dessous.

Nous avons relevé dans le cours de la conclusion d'un essai de Georges May le passage suivant (MAY, Georges. Les Mille et une nuits d'Antoine Galland – ou Le Chef-d'œuvre invisible. Paris : Presses Universitaires de France (PUF ; série : Écrivains), 1986. 247 p. P. 230-231) :

« À sa manière le public contemporain qui cherche encore dans la lecture le « plaisir divin » dont parlait Proust, est donc, comme celui des mondains à qui s'adressait Galland, une élite ; mais ce n'est plus une aristocratie de naissance ou d'argent, comme celle des duchesses et des grands-bourgeois dont les noms reviennent dans les pages de son journal : c'est en revanche « une aristocratie ouverte à tous » dont Larbaud nous dit que la « seule conditions qu'elle exige pour vous admettre, c'est que vous vous soyez livrés immodérement et pendant des années à une certaine forme de plaisir qu'on appelle la Lecture »1; et dont Proust nous rappelle qu'elle a les attributs les plus précieux de l'autre aristocratie […] ».

Texte de la note du bas de la p. 231 : « V. Larbaud, op. cit., pp. 6-7. » — L'opere citato renvoie à l'ouvrage mentionné dans la note du bas de la page 229 : « Valery Larbaud, Ce vice impuni, la lecture…, Maestricht, Stols et Paris, Cl. Aveline, 1926, p. 2. Cet essai parut à l'origine dans Commerce, cahier I, été 1924. ».

Georges May, dans son essai donc, évoquait le délicat Marcel Proust mais le citait aussi. N'étant pas un grand connaisseur de cet aimable auteur, pas un fervent admirateur de monsieur Proust, nous avons ainsi pu découvrir quelques passages méritant, relativement au thème qui nous intéresse ici, de retenir notre attention ; nous citons ci-dessous deux extraits d'écrits de Marcel Proust, deux extraits plus longs que ceux livrés par Georges May dans le cours de son ouvrage.

Extrait 1 :

PROUST, Marcel. Pastiches et Mélanges. Septième édition (nrf). Paris : Éditions de la Nouvelle Revue française (nrf), 1921. 272 p. Partie Mélanges, section Journée de Lecture, p. 225-226 :

« Il n'y a peut-être pas de jours de notre enfance que nous ayons si pleinement vécus que ceux que nous avons cru laisser sans les vivre, ceux que nous avons passés avec un livre préféré. Tout ce qui, semblait-il, les remplissait pour les autres, et que nous écartions comme un obstacle vulgaire à un plaisir divin : le jeu pour lequel un ami venait nous chercher au passage le plus intéressant, l'abeille ou le rayon de soleil gênants qui nous forçaient à lever les yeux de la page ou à changer de place, les provisions de goûter qu'on nous avait fait emporter et que nous laissions à côté de nous sur le banc, sans y toucher, tandis que, au-dessus de notre tête, le soleil diminuait de force dans le ciel bleu, le dîner pour lequel il avait fallu rentrer et pendant lequel nous ne pensions qu'à monter finir, tout de suite après, le chapitre interrompu, tout cela, dont la lecture aurait dû nous empêcher de percevoir autre chose que l'importunité, elle en gravait au contraire en nous un souvenir tellement doux (tellement plus précieux à notre jugement actuel que ce que nous lisions alors avec amour) que, s'il nous arrive encore aujourd'hui de feuilleter ces livres d'autrefois, ce n'est plus que comme les seuls calendriers que nous ayons gardés des jours enfuis, et avec l'espoir de voir reflétés sur leurs pages les demeures et les étangs qui n'existent plus. »

Texte de la note du bas de la p. 225 : « (1) On trouvera ici la plupart des pages écrites pour une traduction de Sésame et les Lys et réimprimées ici grâce à la généreuse autorisation de M. Alfred Vallette. Elles étaient dédiées à la princesse Alexandre de Caraman-Chimay en témoignage d'un admiratif attachement que vingt années n'ont pas affaibli. »

Extrait 2 :

PROUST, Marcel. Pastiches et Mélanges. Septième édition (nrf). Paris : Éditions de la Nouvelle Revue française (nrf), 1921. 272 p. Partie Mélanges, section Journée de Lecture, p. 265-266 :

« […] Si le goût des livres croît avec l'intelligence, ses dangers, nous l'avons vu, diminuent avec elle. Un esprit original sait subordonner la lecture à son activité personnelle. Elle n'est plus pour lui que la plus noble des distractions, la plus ennoblissante surtout, car, seuls, la lecture et le savoir donnent les « belles manières » de l'esprit. La puissance de notre sensibilité et de notre intelligence, nous ne pouvons la développer qu'en nous-mêmes, dans les profondeurs de notre vie spirituelle. Mais c'est dans ce contact avec les autres esprits qu'est la lecture, que se fait l'éducation des « façons » de l'esprit. Les lettrés restent, malgré tout, comme les gens de qualité de l'intelligence, et ignorer certain livre, certaine particularité de la science littéraire, restera toujours, rnême chez un homme de génie, une marque de roture intellectuelle. La distinction et la noblesse consistent dans l'ordre de la pensée aussi, dans une sorte de franc-maçonnerie d'usages, et dans un héritage de traditions (1).
« Très vite, dans ce goût et ce divertissement de lire, la préférence des grands écrivains va aux livres des anciens. Ceux mêmes qui parurent à leurs contemporains le plus « romantiques » ne lisaient guère que les classiques. Dans la conversation de Victor Hugo, quand il parle de ses lectures, ce sont les noms de Molière, d'Horace, d'Ovide, de Regnard, qui reviennent le plus souvent. Alphonse Daudet, le moins livresque des écrivains, dont l'œuvre toute de modernité et de vie semble avoir rejeté tout héritage classique, lisait, citait, commentait sans cesse Pascal, Montaigne, Diderot, Tacite (2). […] »

N.B. : nous ne citons pas ici les textes des notes du bas de la p. 266.

Mais, quant à la lecture, à son utilité, à son agrément, au « plaisir divin » qu'elle procure, nous pouvons également citer quelques autres auteurs… Nous reprenons plus bas certaines, seulement, des citations figurant au sein de l'article « Lecture » du dictionnaire le Grand Robert (REY, Alain (dir.). Le Grand Robert de la langue française – Deuxième édition dirigée par Alain Rey du Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française de Paul Robert. Paris : Dictionnaires Le Robert - VUEF, 2001. Tome 4, 2230 p. Article Lecture, p. 727) :

« (…) La lecture de tous les bons livres est comme une conversation avec les plus honnêtes gens des siècles passés, qui en ont été les auteurs, et même une conversation étudiée en laquelle ils ne nous découvrent que les meilleures de leurs pensées (…)
« DESCARTES, Discours de la méthode, I.
« Quand une lecture vous élève l'esprit (…)
« LA BRUYÈRE, Les Caractères, I, 31 […].
« […]
« La lecture apprend aussi, ce me semble, à écrire.
« Mme DE SÉVIGNÉ, 1196, 17 juill. 1689.
« […]
« Bientôt nous sommes captifs de la lecture, enchaînés par la facilité qu'elle nous offre de connaître, d'épouser sans efforts quantités de destins extraordinaires, d'éprouver des sensations puissantes par l'esprit, de courir des aventures prodigieuses et sans conséquences, d'agir sans agir, de former enfin des pensées plus belles et plus profondes que les nôtres et qui ne nous coûtent presque rien ; — et, en somme, d'ajouter une infinité d'émotions, d'expériences fictives, de remarques qui ne sont pas de nous, à ce que nous sommes et à ce que nous pouvons être (…)
« VALÉRY, Variété IV, p. 149.
« […] »

La citation du texte de la correspondance de la marquise de Sévigné du 17 juillet 1689 et destinée à sa fille la comtesse de Grignan nous semble particulièrement intéressante ; nous vous livrons infra le contexte de cette citation de la lettre de la divine marquise :

« […]. Rien n'est plus juste, ni plus naturel, et il n'y a point deux personnes pour qui l'on soit comme je suis pour vous : ainsi laissez-nous un peu dans notre sainte liberté : je m'en accommode, et avec des livres le temps passe, en sa manière, aussi vite que dans votre brillant château. Je plains ceux qui n'aiment point à lire ; votre enfant est de ce nombre jusqu'ici ; mais j'espère, comme vous, que quand il verra ce que c'est que l'ignorance à un homme de guerre1, qui a tant à lire des grandes actions des autres, il voudra les connoître et ne laissera pas cet endroit imparfait. La lecture apprend aussi, ce me semble, à écrire : je connois des officiers généraux dont le style est populaire ; c'est pourtant une jolie chose que de savoir écrire ce que l'on pense ; mais c'est quelquefois aussi que ces gens-là écrivent comme ils pensent et comme ils parlent : tout est complet. Je crois que le marquis écrira bien. […] ».

Texte de la note du bas de la p. 411 : « 1. Que voyant ce que c'est que l'ignorance, surtout à un homme de guerre. (Éd. de 1754.) ».

In : RABUTIN-CHANTAL, Marie (de — ; marquise de SÉVIGNÉ). Lettres de Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné à sa fille et à ses amis. Édition revue et publiée par M. U. Silvestre de Sacy de l'Académie françoise. Tome neuvième. PARIS : J. Techener, libraire, 1863. 525 p. Lettre 1163. — De madame de Sévigné à madame de Grignan, Aux Rochers, dimanche 17 juillet 1689, p. 410-411.

Ce n'est point seulement aux « hommes de guerre » que l'ignorance se montre préjudiciable, on le comprendra aisément. Dans de fort nombreuses circonstances, de la vie privée ou de la vie professionnelle, l'ignorance se montre un défaut dont on se trouve susceptible de plus ou moins gravement pâtir, et tout comme la marquise en fait la remarque, un manque de maîtrise de l'art subtil de l'écriture se révélera fatalement sujet à produire des conséquences fâcheuses ; toutes les personnes s'étant trouvées, un jour ou l'autre, confrontées à la rédaction obligée, par exemple, d'un compte rendu, d'un simple rapport… s'en persuaderont sans difficulté.

Ne perdons pas de vue non plus que le manque de familiarité avec des écrits d'un niveau relevé, peut conduire à l'imparfaite compréhension de textes sophistiqués (contrats, actes notariés, consignes, circulaires, avis, ordres, directives, instructions, etc.), aux phrases pouvant paraître maladroites, mais ne l'étant pas nécessairement, ou absconses au lecteur, aux phrases complexes, longues, que composent plusieurs propositions, au nombre parfois élevé, se succédant en cascade ou imbriquées les unes dans certaines autres, et que, parfois aussi, dans leur composition entrent des syntagmes divers, nominaux, adjectivaux, ou gérondifs, s'invitant au cours de l'écrit, en passant, au gré du rédacteur, et constituant autant d'incises, phrases complexes qu'il convient spontanément, machinalement, de comprendre, sans devoir se livrer à une analyse grammaticale formelle de la phrase, des phrases du texte considéré, là encore dans la vie privée ou la vie professionnelle.

Certes, certains esprits un tantinet chagrins, mettant en avant les dangers, dangers estimés d'après quelques intrépides supputations, de la lecture, éprouveront le besoin de critiquer avec humeur notre point de vue. Ils prétendront, et en cela leur avis ne sera pas totalement infondé que la lecture peut conduire à un repliement sur soi, à un certain désintérêt pour le monde réel, que la lecture peut conduire à négliger l'expérience que l'on est capable le cas échéant d'y acquérir, peut conduire à une misanthropie plus ou moins sévère, ou moins gravement à une déplorable distraction, dispersion, voire à une frivolité blâmable, à une pathologique paresse, aboutissant en définitive à un répréhensible dégoût pour le travail, la création. Ils considéreront « ce vice impuni, la lecture… », procurant si souvent une jouissance à leurs yeux si malsaine, à une disposition à une théorisation excessive, à une stérilisation intellectuelle, spirituelle du lecteur devenant incapable de penser par lui-même, ils considéreront « ce vice » à l'égal d'une pathologie grave, d'une pathologie lourde.

Heureusement, la lecture ne fait point encourir systématiquement de tels dangers, et bien souvent l'expérience du monde réel, précisément, nous démontre plutôt le contraire, et que la paresse, intellectuelle, à tout le moins, affecte assurément plus habituellement le non-lecteur que le lecteur régulier ; quoique…

Aussi, admettons-le toutefois, une certaine érudition peut conduire à un certain pédantisme, un certain snobisme, mais cela se montre très rarement intolérable, ou difficile à supporter pour les personnes y étant confrontées.

Enfin, convenons que les avantages de la lecture l'emportent, à notre sens du moins, largement sur les risques qu'elle fait courir aux personnes la pratiquant, avec assiduité même.

Une certaine aisance vis à vis de la lecture, une certaine maîtrise de l'écriture se montreront indispensables au cours des études, que, jeune encore, vous décideriez d'entreprendre, ou, plus âgé, de reprendre, pour les faciliter, pour progresser au sein ou hors du champ strictement défini de ces études ; en effet une pratique plus ou moins intensive d'une certaine autodidactie, autodidactie n'étant pas à concevoir obligatoirement en tant qu'alternative aux enseignements d'un système éducatif, mais pouvant, devant se montrer complémentaire d'un système éducatif ou d'un autre, nous semble devoir s'imposer à la personne curieuse simplement, à la personne désireuse d'accéder à une certaine sophistication intellectuelle, à la personne en recherche de connaissances, à la personne ayant soif d'apprendre ; par ailleurs cette autodidactie se manifestera potentiellement en mesure de vous permettre d'échapper le cas échéant à la pensée spécifique que l'on tente, éventuellement plus ou moins subrepticement, de vous inculquer, se manifestera potentiellement susceptible de vous soustraire à la chape de plomb de la pensée unique, se manifestera potentiellement susceptible de vous permettre d'acquérir les facultés permettant de vous abstraire du politiquement correct, peut-être, ce qui en soi, n'est pas chose tout à fait négligeable : l'élargissement du champ de vos lectures, du champ de vos connaissances, possiblement vous conférera la capacité d'échapper à de nombreux dogmes, aux doctrines prônées par tous les penseurs patentés, à éviter plus sûrement toute dissonance cognitive, vous conférera une plus grande aptitude à penser par vous-même.

Cependant reconnaissons, avec toute l'humilité dont nous sommes capable, qu'entre tout ce qui vient d'être exprimé il n'est pas toujours aisé de trancher de façon catégorique, tant les cas personnels, les cas relevant de milieux différents, se montrent tous si particuliers.

Nonobstant toutes ces considérations développées plus haut et qui en demanderaient d'autres encore, il nous faut ici conclure, afin de ne pas risquer de lasser l'obligeant lecteur ayant bien voulu faire l'effort de nous suivre jusqu'ici ; mais gageons qu'il pourrait se trouver d'éminents spécialistes d'un genre ou d'un autre pour supputer et ergoter sans fin sur le sujet…


« C'est sur quoi les savants ne s'accordent pas, et le procès n'est pas encore jugé.
GRAMMATICI  CERTANT
 
ET  ADBVC  SVB  JVDICE  LIS EST
« Prenez garde, consuls ! Que la république ne souffre de vous aucun dommage. »… Par cette formule, le sénat romain donnait aux consuls, à qui il confiait dans les périodes de crise les pleins pouvoirs, un avertissement solennel…

À propos de la citation latine mise en exergue ci-dessus :

« GRAMMATICI CERTANT ET ADBUC SUB JUDICE LIS EST » :
« C'est sur quoi les savants ne s'accordent pas, et le procès n'est pas encore jugé. »…

Il s'agit d'une citation du poète latin Horace, tirée de L'Art poétique.
Voici un extrait plus long du texte en question, texte comprenant le verset cité :

« Res gestæ regumque, ducumque, et tristia bella
Quo scribi possent numero monstravit Homerus.

« Versibus impariter junctis querimonia primùm,
Post etiam inclusa est voti sententia compos.
Quis tamen exiguos elegos emiserit auctor,
Grammatici certant, et adbuc sub judice lis est. »

« Homère nous a fait voir en quels vers on devait chanter
les actions des rois, celles des grands capitaines, et les tristes combats.
La douleur plaintive s'exhala d'abord en vers inégaux ;
ensuite, on les employa pour faire éclater sa joie.
Mais quel fut l'inventeur du petit vers élégiaque ?
C'est sur quoi les savants ne s'accordent pas, et le procès n'est pas encore jugé
. »

In : HORACE (Q. HORATII FLACCI).
Œuvres d'Horace.
Traduites par MM. Campenon, de l'Académie française,
E. Destrés, conseiller honoraire de l'Université,
accompagnées du commentaire de l'abbé Galiani ;
précédées d'un essai sur la vie d'Horace
et de recherches sur sa maison de campagne
.
Tome second. Paris : L. de Bure, 1821. 518 p.
Art poétique (Ars poetica), p. 448 (latin), p. 449 (français).



«  Il ne se trouve rien d'importance, qui déjà ne fut dit, ne fut écrit…. »



HYPERLIEN VERS LA PAGE D'ACCUEIL

Copyright © Carraud-Baudry, 2001-2017 

HYPERLIEN VERS LE PLAN DU SITE